Sa course en chiffres
Heure d’arrivée : 15h 00min 40sec
Temps de course : 14j 19h 00min 40sec
Écart avec le premier : 4j 15h 16min 10sec
Distance parcourue : 4 019.17 milles
Vitesse moyenne (sur l’orthodromie) : 8.93 nœuds
Sa réaction à chaud :
« Pour moi, l’essentiel était de finir cette course. Il y avait quatre transats à terminer et cette New York Vendée – Les Sables d’Olonne la quatrième. C’était fastidieux. J’ai quand même cassé une cloison à l’aller et là, c’était long. Ce n’est pas facile de naviguer en ayant une épée de Damoclès au-dessus de la tête. De se dire qu’il faut terminer absolument. Il y a tellement de paramètres en jeu dans tout ce projet ! Ça a forcément beaucoup influencé mes choix sur l’eau. J’avais vraiment la crainte d’avoir un problème et c’était dur. Normalement, on fait tout ça pour faire la compet’ et ce n’est donc pas facile de faire des compromis. A chaque instant de doute, je me rappelais que l’objectif, c’était le Vendée Globe. Tout le projet était orchestré dans ce sens : on a mis les anciens foils, les petites voiles… en somme, tout en mode « safe », en mode « objectif Vendée Globe ». Aujourd’hui, on est récompensé. Evidemment, on aurait pu faire mieux mais on aurait aussi faire bien pire. Je voulais juste terminer mais finalement il y a eu plein de bons tronçons, de très bonnes phases et de bonnes choses à retenir. Quoi qu’il arrive ça a été une bonne préparation. Je viens quand même de passer 34 jours en mer avec deux petites pauses, une aux Açores et une à Newport. Mine de rien, ça a été du temps passé sur l’eau et sur le bateau, même si ça n’a pas toujours été optimum. A présent, j’avoue que je suis soulagée que ces trois années de process de sélection soit terminées et je me projette plus sereinement sur le tour du monde qui sera, c’est certain, très différent du précédent. »