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Clarisse Crémer (L'Occitane en Provence), 16e

Ce jeudi à 15h, Clarisse Crémer a coupé la ligne d'arrivée de la New York Vendée - Les Sables d'Olonne, dernière course qualificative pour le Vendée Globe, en 16e position. Elle boucle le parcours après 14j 19h et 40sec d'une course éreintante. La navigatrice aura fait preuve d'une grande ténacité, jusqu'au bout. Elle avait annoncé dans une vidéo, deux jours avant son arrivée, alors qu'elle naviguait tout à l'arrière de la flotte : "je n'ai pas dit mon dernier mot", et c'était bien vrai !

Arrivée Clarisse Crémer
Arrivée Clarisse Crémer
© Jean Louis Carli/Alea/New York Vendée

Sa course en chiffres

Heure d’arrivée : 15h 00min 40sec
Temps de course : 14j 19h 00min 40sec
Écart avec le premier : 4j 15h 16min 10sec
Distance parcourue : 4 019.17 milles 
Vitesse moyenne (sur l’orthodromie) :  8.93 nœuds

Sa réaction à chaud :

« Pour moi, l’essentiel était de finir cette course. Il y avait quatre transats à terminer et cette New York Vendée – Les Sables d’Olonne la quatrième. C’était fastidieux. J’ai quand même cassé une cloison à l’aller et là, c’était long. Ce n’est pas facile de naviguer en ayant une épée de Damoclès au-dessus de la tête. De se dire qu’il faut terminer absolument. Il y a tellement de paramètres en jeu dans tout ce projet ! Ça a forcément beaucoup influencé mes choix sur l’eau. J’avais vraiment la crainte d’avoir un problème et c’était dur. Normalement, on fait tout ça pour faire la compet’ et ce n’est donc pas facile de faire des compromis. A chaque instant de doute, je me rappelais que l’objectif, c’était le Vendée Globe. Tout le projet était orchestré dans ce sens : on a mis les anciens foils, les petites voiles… en somme, tout en mode « safe », en mode « objectif Vendée Globe ». Aujourd’hui, on est récompensé. Evidemment, on aurait pu faire mieux mais on aurait aussi faire bien pire. Je voulais juste terminer mais finalement il y a eu plein de bons tronçons, de très bonnes phases et de bonnes choses à retenir. Quoi qu’il arrive ça a été une bonne préparation. Je viens quand même de passer 34 jours en mer avec deux petites pauses, une aux Açores et une à Newport. Mine de rien, ça a été du temps passé sur l’eau et sur le bateau, même si ça n’a pas toujours été optimum. A présent, j’avoue que je suis soulagée que ces trois années de process de sélection soit terminées et je me projette plus sereinement sur le tour du monde qui sera, c’est certain, très différent du précédent. »


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