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Denis Van Weynbergh (D’Ieteren Group), 27e

Ce jeudi 13 juin à22h 20min, Denis Van Weynbergh a franchi la ligne d’arrivée de la New York Vendée – Les Sables d’Olonne, terminant ainsi à la 27e place de l’épreuve. Une épreuve qu’il a bouclée en 15 jours, 02 heures et 20 minutes après avoir notamment été confronté à des problèmes de pilote automatique mais aussi de fuites d’eau au niveau des boulons de quille, mais lors de laquelle, comme à son habitude, il a fait preuve de beaucoup d’abnégation et de détermination. A coup sûr, cette transat et la précédente auront été pour lui très riches en enseignements en vue du Vendée Globe que, plus que jamais, il rêve de devenir le premier belge à boucler.

Denis Van Weynbergh
Denis Van Weynbergh
© Olivier Blanchet/Alea/New York Vendée

Sa course en chiffres

Heure d’arrivée : 22h 20min 55sec
Temps de course : 15j 02h 20min 55sec
Écart avec le premier : 4j 22h 36min 25sec
Distance parcourue : 3 612.69 milles 
Vitesse moyenne (sur l’orthodromie) : 8.75 nœuds 

Sa réaction à chaud :

« Deux transats en sept semaines, c’est pas mal en termes de préparation au Vendée Globe ! C’est presque difficile de faire mieux ! On est content et on est doublement content parce que c’est ici, aux Sables d’Olonne, que le projet et l’équipe sont basés. C’est symbolique de remonter le chenal. C’était la première fois pour moi aujourd’hui parce que j’avais raté le coche lors de la Vendée Arctique puisque j’avais abandonné. Vivement l’année prochaine, en février, que l’on soit là avec encore plus de monde, plein de bateaux et plein de potes qui viendront de Belgique !

Ce type de transat, ça oblige à prendre sur soi. J’ai presque effleuré la notion de patience et c’est pas mal pour moi, à 56 ans ! On sait que ce genre d’exercice en solo, ce n’est jamais un long fleuve tranquille. Je pense que ça nous a tous fait du bien. On pensait que l’on mettrait huit jours à rallier New York et Les Sables d’Olonne. Ça a été encore une fois la preuve que rien ne se passe jamais comme prévu. En course au large, on a tout le temps des choses à apprendre. C’est souvent retour à la case départ de l’humilité et à ça fait toujours du bien à tout le monde. 

J’ai beaucoup barré parce que j’avais des problèmes de pilote automatique. Trois-quatre fois par jour, il sautait et ça me sortait de ma couchette assez vite en général ! J’ai aussi beaucoup barré dans toutes les périodes de calmes pour faire avancer le bateau. Il fallait un peu travailler à partir de ses intuitions, revenir sur les fondamentaux. J’ai même mis des petits penons de laine à un moment. On a fait comme on savait faire avant, un peu comme en Mini 6.50.

C’est super de finir assez groupé ! J’aurais bien aimé ne pas finir à cette place-là mais ce n’est pas grave. On fera mieux la prochaine fois ! (Rires) C’était, en tous les cas, sympa de discuter avec tout le monde, de parler à la radio… C’est la première fois aussi que j’arrive aussi près de tous les autres. Ça veut dire que je progresse, que le bateau progresse et que l’équipe progresse dans la préparation. A présent, on a un peu de boulot, une to-do list. On a encore appris plein de trucs. C’est génial. Le Vendée Globe c’est très bientôt. On a un petit chantier à venir mais aussi beaucoup d’entraînements prévus en août. Aujourd’hui, on a tout validé. Toutes les courses et tous les milles. Quelque-part ça fait plaisir parce que ça montre que les choix qu’on a fait il y a quatre-cinq ans étaient raisonnés. C’est le premier aboutissement du projet et c’est important. »


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