Toutes les actualités

Kojiro Shiraishi (DMG MORI Global One), 15e

Ce jeudi 13 juin à 14h38, Kojiro Shiraishi a franchi la ligne d’arrivée de la deuxième édition de la New York Vendée – Les Sables d’Olonne, terminant ainsi à la 15e place de l’épreuve après 14 jours, 18 heures et de 38 minutes de course, mais aussi et surtout un finish à couteaux tirés avec Romain Attanasio. Partisan d’une route médiane, le skipper de DMG MORI Global One a bataillé, comme une grande partie de ses concurrents, pour réussir à s’extraire des affres de l’anticyclone. S’il a su faire preuve de patience, le navigateur japonais a aussi su savourer chaque instant passé en mer avant de finalement signer l’une de ses meilleures performances sur le circuit IMOCA.

Arrivée de Kojiro Shiraishi
Arrivée de Kojiro Shiraishi
© Jean Louis Carli/Alea/New York Vendée

Sa course en chiffres

Heure d’arrivée : 14h 38min 48sec
Temps de course : 14j 18h 38min 48sec
Écart avec le premier : 4j 14h 54min 18sec
Distance parcourue : 3 800.72 milles 
Vitesse moyenne (sur l’orthodromie) :  8.94 nœuds 

Sa réaction à chaud :

« Cette New York Vendée – Les Sables d’Olonne n’a pas été une course facile. La météo s’est révélée complexe et les fichiers ne correspondaient jamais à la réalité sur l’eau. La flotte s’est rapidement éclatée, avec des écarts très importants en latéral et des options très tranchées, au nord et au sud. C’était incroyable à vivre. Les derniers jours de course ont été géniaux et les derniers milles, à la bagarre Romain (Attanasio), plus encore. Entre lui et moi, ça s’est finalement s’est joué à peu de chose puisque seulement deux petites minutes nous ont séparés sur la ligne d’arrivée. S’il y avait eu un tout petit plus de vent, peut-être que ça aurait tourné à mon avantage. Ça a aussi été très serré avec Clarisse (Crémer) qui ne termine pas très loin derrière.

J’étais préparé mentalement à ce que la course dure plus longtemps que prévu. J’avais vu large en termes de nourriture et d’eau mais c’est vrai que j’ai trouvé la traversée assez longue malgré tout. Le fait d’avoir enchaîné deux transats d’affilée était intéressant mais aussi important. D’une part, pour la qualification pour le Vendée Globe. D’autre part, pour valider un certain nombre de points techniques. Le bateau était en configuration « tour du monde » et donc un peu plus lourd que d’habitude. C’était vraiment un bon test. De plus, c’est toujours un plaisir d’arriver aux Sables d’Olonne. Entrer dans le chenal procure toujours de vrais frissons ! »

 

 


Skippers liés à cet article


Partager cet article

Dernières actualités