Sa course en chiffres
Heure d’arrivée : 14h 38min 48sec
Temps de course : 14j 18h 38min 48sec
Écart avec le premier : 4j 14h 54min 18sec
Distance parcourue : 3 800.72 milles
Vitesse moyenne (sur l’orthodromie) : 8.94 nœuds
Sa réaction à chaud :
« Cette New York Vendée – Les Sables d’Olonne n’a pas été une course facile. La météo s’est révélée complexe et les fichiers ne correspondaient jamais à la réalité sur l’eau. La flotte s’est rapidement éclatée, avec des écarts très importants en latéral et des options très tranchées, au nord et au sud. C’était incroyable à vivre. Les derniers jours de course ont été géniaux et les derniers milles, à la bagarre Romain (Attanasio), plus encore. Entre lui et moi, ça s’est finalement s’est joué à peu de chose puisque seulement deux petites minutes nous ont séparés sur la ligne d’arrivée. S’il y avait eu un tout petit plus de vent, peut-être que ça aurait tourné à mon avantage. Ça a aussi été très serré avec Clarisse (Crémer) qui ne termine pas très loin derrière.
J’étais préparé mentalement à ce que la course dure plus longtemps que prévu. J’avais vu large en termes de nourriture et d’eau mais c’est vrai que j’ai trouvé la traversée assez longue malgré tout. Le fait d’avoir enchaîné deux transats d’affilée était intéressant mais aussi important. D’une part, pour la qualification pour le Vendée Globe. D’autre part, pour valider un certain nombre de points techniques. Le bateau était en configuration « tour du monde » et donc un peu plus lourd que d’habitude. C’était vraiment un bon test. De plus, c’est toujours un plaisir d’arriver aux Sables d’Olonne. Entrer dans le chenal procure toujours de vrais frissons ! »