Toutes les actualités

Sébastien Simon (Groupe Dubreuil) prend la 4e place !

Il est l’une des surprises de cette fin de course. Particulièrement offensif et clairvoyant, Sébastien Simon a tenu la dragée haute à ses rivaux jusqu’au bout. Il est d’ailleurs parvenu à dépasser Thomas Ruyant et a longuement lorgné sur la 3e place de Jérémie Beyou au point de ne terminer que 01h 50min après le skipper Charal. Lui qui s’était cassé une vertèbre et avait démâté en décembre est donc de retour au premier plan et il s’affirme comme un sacré outsider au Vendée Globe.

Arrivée Sébastien Simon
Arrivée Sébastien Simon
© Olivier Blanchet/Alea/New York Vendée

SA COURSE EN CHIFFRES 

Heure d’arrivée : 23h 02min 01sec
Temps de course : 12j 03h 02min 01sec
Écart avec le premier : 1j 23h 17min 31sec
Distance parcourue :  4 180.83 milles 
Vitesse moyenne (sur l’orthodromie) : 10.89 nœuds 

SA RÉACTION À CHAUD

« Je suis fier d’avoir eu l’opportunité de pousser le bateau et de montrer ce dont j’étais capable, fier de mon bateau, fier du travail de toute l’équipe… C’est vraiment incroyable. Il y a eu une part d’aléatoire très importante dans cette course. On voit que les leaders sont toujours là. Mais d’avoir fait partie des quatre « furieux » qui se sont tirés la bourre, ça a été vraiment dingue. Le rythme est assez fou, ça m’a rappelé mes années Figaro. Ça marque la fin d’un début de saison très riche et très dense. Maintenant, place au Vendée Globe ! » 

LE RÉSUMÉ DE SA COURSE 

Vendredi dernier, en fin de journée, Sébastien Simon revient sur sa course. On sent alors un léger sourire derrière la concentration affichée. Le skipper du Groupe Dubreuil savoure et pour cause : « je suis vraiment content d’être dans le match avec des bateaux performants, ça faisait longtemps que je n’avais pas eu cette opportunité ». Cette opportunité, il se l’est créée : le Sablais fait partie des premiers à avoir tenté une option Sud quand le front se refusait à une grande partie de la flotte. 

Il a bataillé jusqu’au bout 


Vite rejoint par certains favoris, dont Jérémie Beyou (Charal), Thomas Ruyant et Sam Goodchild (VULNERABLE), il a tenu la cadence. Ce groupe des « Sudistes » a eu du portant, du près, des grains, de la mer ‘casse bateau’… En somme un condensé de ce que peut offrir le Vendée Globe. Il a fallu contourner les Açores par le Sud et remonter ensuite jusqu’aux Sables d’Olonne.

Fidèle à lui-même, Sébastien Simon n’a jamais rien lâché, prenant plaisir dans cette bataille aux allures d’étape de la Solitaire du Figaro. Hier, il effectuait un léger décalage par le Nord qui lui a permis de prendre le meilleur sur Thomas Ruyant (VULNERABLE). Jamais rassasié, il a tenté jusqu’au bout de revenir sur Jérémie Beyou (Charal).

S’il n’y est pas parvenu, sa 4e place reste un exploit pour un skipper qui avait terminé Retour à la Base, l’an dernier, avec une vertèbre cassée et un démâtage. Après un hiver difficile entre la rééducation et la phase de chantier, il avait débuté la saison sans avoir réellement repris la navigation. En l’espace de deux transatlantiques, Sébastien Simon a rappelé que son bateau, vainqueur de The Ocean Race, son talent et son abnégation pouvaient faire des étincelles. À six mois du Vendée Globe et d’un départ « à domicile », ‘Seb’ ne pouvait pas rêver mieux. 


Skippers liés à cet article


Partager cet article

Dernières actualités