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Justine Mettraux (TeamWork – Team Snef), 8e

Partisane d’une route passant par le sud des Açores, tout comme Samantha Davies et Yoann Richomme avec qui elle a longtemps navigué au contact avant de se faire légèrement distancer à l’entrée du golfe de Gascogne, Justine Mettraux a bouclé les 3 200 milles de la deuxième édition de la New York Vendée - Les Sables d’Olonne ce mardi 11 juin à 12h 56 minutes. La skipper de TeamWork – Team Snef termine ainsi à la 8e place de l’épreuve après 12 jours, 16 heures et 56 minutes de course.

Arrivée de Justine Mettraux
Arrivée de Justine Mettraux
© Jean Louis Carli/Alea/New York Vendée

SA COURSE EN CHIFFRES : 

Heure d’arrivée : 12h 56min 55sec
Temps de course : 12j 16h 56min 55sec
Écart avec le premier : 2j 13h 12min 25sec
Distance parcourue :  4 198.52 milles 
Vitesse moyenne (sur l’orthodromie) :  10.39 nœuds 

SA REACTION A CHAUD : 

« Cette course a été plus longue que ce qu’on pensait. Une transat telle que celle-ci peut normalement se faire en sept-huit jours. Au final, pour ma part, j’en ai mis presque treize cette-fois. Ça a permis de passer du temps en mer en course et en ce sens ça a été intéressant. Ça a permis de se confronter et de se tester en conditions dans des conditions très variées mais aussi de voir encore plein de choses sur le bateau. Lors de la course, plusieurs fois c’est parti par devant. Parfois, même lorsqu’on n’est pas très loin, on n'est pas dans les mêmes conditions. Quand on voit les autres partir, on a beau essayer de tout faire pour faire marcher le bateau, ça ne suffit pas. Il y a eu d’autres moments sur la course où tout le monde était bloqué par le front et où ceux qui étaient derrière sont revenus. C’est le jeu de la course : ça va parfois dans un sens et parfois dans un autre.

Depuis qu’on a le bateau, on a toujours fait entre 6 et 8e sur toutes les courses auxquelles on a participé. C’est une belle régularité. C’est chouette d’être au rendez-vous à chaque fois. C’est encourageant pour la suite. Je suis contente de finir avec un bateau en bon état et sur lequel j’ai encore pu prendre mes marques. On a pu voir les dernières choses techniques à améliorer. C’était vraiment hyper riche en termes d’apprentissage. J’ai eu un black-out à mi-parcours. C’est toujours le truc qu’on redoute mais j’ai réussi à m’en sortir. C’est toujours bien de s’entraîner à ce type de situation car on sait ainsi toujours mieux quoi faire la fois suivante. Ça fait partie des soucis que l’on peut typiquement rencontrer sur un Vendée Globe. On a beau avoir des bateaux qu’on essaie de mettre au point le plus possible, on passe tellement de temps en mer qu’il y aura toujours des aléas. »


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